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Différenciation du sexe chez les lézards en captivité

Sexage lézards

La manière de différencier le sexe des lézards varie selon les espèces. Certains nécessitent des examens plus poussés, comme la radiographie ou l’éversion des hémipénis, pour être sexés avec précision.

Nous explorerons ici les méthodes de sexage des lézards les plus courants en captivité. Il est essentiel de noter que le sexage des jeunes individus peut être particulièrement délicat voire impossible pour un observateur non expérimenté.

Pogona vitticeps (Agame barbu)

Les mâles sont distinguables principalement par la présence de pores fémoraux plus prononcés que chez les femelles. De plus, la base de leur queue est plus large. Cette différence est due à la présence des hémipénis, formant deux renflements latéraux sous la queue, visibles lorsqu’on soulève celle-ci. Il est crucial d’effectuer cette manipulation avec délicatesse. De plus, le mâle est capable de gonfler et de noircir sa barbe, d’où son nom d’agame barbu.

Le Gecko léopard

Chez le mâle, la base de la queue est plus large. On observe également distinctement les deux renflements correspondant aux hémipénis. Le mâle présente aussi des pores pré-fémoraux en forme de V au-dessus du cloaque.

Caméléon casqué du yémen

Le mâle se distingue par sa taille plus imposante et la présence d’ergots aux membres postérieurs. Son casque est notablement plus proéminent. En général, le mâle arbore une couleur plus vive que la femelle, bien que la coloration puisse varier en fonction du moment de la journée, du statut hormonal ou de l’état émotionnel de l’animal.

L’Iguane vert

Le mâle se reconnaît par sa tête plus large et sa crête plus développée, résultant des amas graisseux situés derrière les yeux et sous les oreilles. De larges pores fémoraux, absents chez la femelle, sont également visibles.

Le Dragon d’eau

Le mâle se distingue par sa taille plus imposante et sa coloration plus vive. Il présente une crête dorsale plus proéminente. Au niveau de la queue, on observe des pores pré-fémoraux ainsi que les renflements des hémipénis.

En conclusion, la capacité de sexer ces lézards nécessite une observation minutieuse des caractéristiques anatomiques spécifiques à chaque espèce. Pour une identification précise, il est recommandé de faire appel à un professionnel expérimenté.